Traiter le syndrome du jumeau perdu grâce à la thérapie psycho-corporelle

Encore méconnu il y a quelques années, le syndrome du jumeau perdu concerne bien plus de personnes qu’on ne le pense. Récemment théorisé par la psychanalyse, ce trouble psychologique, généralement source de souffrance, serait la conséquence de la perte in utero d’un jumeau. Puisque la connaissance et la compréhension sont le premier pas vers la guérison, revenons ensemble sur les origines du syndrome, ses symptômes et les solutions thérapeutiques pour s’en soulager.

Qu’est-ce que le syndrome du jumeau perdu ?

Le syndrome du jumeau perdu est un trouble pouvant entraîner divers dérèglements psychiques. Il a pour origine la perte, in utero ou à l’accouchement, d’un jumeau. Conséquence ? Un sentiment puissant et bien souvent inexpliqué de manque et de solitude qui peut se manifester dès l’enfance, mais aussi se révéler plus tardivement à l’âge adulte.

Le nombre de grossesses gémellaires est en croissance perpétuelle depuis plusieurs années : en 2022, on comptait 16 naissances de jumeaux pour 1 000 accouchements. Cette hausse des grossesses multiples s’explique notamment par les progrès de la PMA. La fécondation in vitro, par exemple, entraîne une stimulation ovarienne qui augmente la possibilité de tomber enceinte de plusieurs embryons. Puisqu’il y a plus de grossesses multiples, tout laisse à penser qu’il y a aussi plus de grossesses gémellaires qui n’arrivent pas à terme. Il est très difficile de savoir précisément combien d’embryons voient disparaître leur jumeau. Cependant, la pratique nous a démontré qu’entre 10 et 50 % des patients sont touchés par ce syndrome.

des jumeaux in utero

Le jumeau rêvé de Jeffrey Craig

Pour comprendre pourquoi et comment la science a fini par se pencher sur la question du jumeau perdu, laissez-moi vous raconter l’histoire de Jeffrey Craig. Cet Australien, professeur en biologie à la Deakin University School of Medicine, faisait un rêve récurrent : il se voyait allongé sur son lit, à côté d’une autre version de lui-même. Bien que surpris par ces songes toujours identiques, Jeffrey n’était pas effrayé ou perturbé à son réveil. Au contraire, il était enveloppé par un sentiment d’apaisement.

Au cours de ses recherches au Murdoch Children’s Research Institute, le professeur entend parler du « syndrome du jumeau disparu ». Il découvre alors que les cellules de l’embryon décédé, qui se désintègrent ou restent dans l’utérus, pourraient être absorbées par le placenta, mais également par l’autre enfant ! Parfois, il peut même s’accrocher physiquement à son jumeau, sans jamais se développer.

Jeffrey n’étant pas le seul à évoquer ces rêves et sensations de manque, une équipe internationale de chercheurs a fini par creuser la question. Cette étude a mené à une avancée majeure : le développement d’un test salivaire fiable de 60 à 80 %. Ce prélèvement permettrait de révéler la « cicatrice chimique » laissée, à vie, par l’embryon décédé au jumeau survivant.

Comment se manifeste ce trouble ?

On sait à quel point la relation qui unit des jumeaux est puissante, intense. Ce lien commencerait à se créer dès le début de la grossesse, notamment via des échanges sanguins et sensoriels, mais aussi proto-affectifs. Il est donc facile d’imaginer que, même s’il n’est pas impacté physiquement, le jumeau survivant puisse subir les conséquences psychologiques de cette séparation.

Les conséquences du syndrome du jumeau perdu sont nombreuses et touchent toutes les sphères de la vie : amicale, amoureuse, professionnelle, intime, etc. Mais le symptôme principal est le sentiment de manque. Cette sensation est d’autant plus difficile à vivre qu’elle est souvent inexpliquée. En effet, la perte d’un des embryons intervient généralement en tout début de grossesse. La future mère, qui ignore peut-être même être enceinte, passe alors à côté de cette information. Dans le cas où elle en a connaissance, il n’est pas rare qu’elle préfère ne pas communiquer sur le sujet avec l’enfant survivant.

La nostalgie est également évoquée par les patients souffrant de ce trouble. Celle d’une époque lointaine où ils étaient deux, complets. Aussi, la culpabilité est caractéristique de la perte de son jumeau : est-ce de ma faute ? Ai-je le droit de vivre alors que lui n’a pas pu ?

Ces émotions sont souvent la source de comportements qui peuvent être handicapants, de manière individuelle, mais également dans les échanges sociaux :

  • une dépendance affective et un besoin de créer des relations fusionnelles ;
  • une peur de la mort ;
  • une tendance à l’auto-sabotage ;
  • un rapport compliqué avec la nourriture ;
  • une somatisation excessive ;
  • et bien d’autres encore.

La thérapie psycho-corporelle : une solution pour s’en libérer

Pour pouvoir guérir et se libérer de son jumeau disparu, il est primordial de passer par l’analyse de vos symptômes, vos comportements et vos problématiques. Ce n’est qu’après les avoir clairement identifiés qu’un diagnostic pourra être établi et des solutions trouvées. Mon rôle est de vous accompagner, vous guider et vous épauler tout au long de cette quête.

La thérapie psycho-corporelle est tout indiquée pour traiter le manque du jumeau perdu. Son principe repose sur la méthode M.I.A. Lors de ce voyage vers un mieux-être, nous naviguons dans votre mémoire cellulaire, qui est inscrite dès votre conception et qui vous conditionne tout au long de votre vie.

L’idée est que nos problématiques actuelles sont le résultat des expériences et des traumatismes de nos ancêtres. Pour mettre fin aux schémas répétitifs, la thérapie transgénérationnelle va identifier et permettre de s’affranchir des charges émotionnelles dont vous avez héritées.

Le protocole thérapeutique complet que je vous propose s’articule autour de 3 à 5 séances, dont le but est de :

  • prendre en compte les signaux envoyés par le corps (douleurs, blocages physiques, etc.) ;
  • démarrer un véritable questionnement intérieur, qui permet d’avancer avec soi ;
  • libérer les mécanismes de peurs et les comportements ancrés ;
  • renforcer la confiance en soi ;
  • rendre possibles des interactions harmonieuses avec les autres.

Grâce à un outil, nous déterminerons ensemble si vous êtes sujet au syndrome du jumeau disparu. Cette séance dédiée est à réaliser au début ou à la fin de la thérapie transgénérationnelle. Voyez-la comme le signal de départ de votre voyage intérieur ou comme le point final, la ligne d’arrivée vers le bien-être.

Partez à la recherche de votre jumeau perdu ! N’hésitez pas à réserver votre séance.


Rédigé par Marie Darmigny.

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